Une gouine à la salle de sport

Il y a celles qui font un petit tour de tapis roulant, et qui s’effondrent de fatigue comme si elles avaient fait le marathon. Il y a celles qui sont là pour se montrer, dernière tenue de sport à la mode, maquillage et tout le toutim. Il y a aussi celles qui ne sont là que pour draguer le prof de sport (une « gouine »), qui, il faut bien le dire, est à croquer.

Et puis, il y a celles, comme moi, qui sont vraiment là pour faire du sport. Premières arrivées, dernières parties, nous sommes là pour nous dépenser, et pour progresser. Parmi ces dernières, il y a aussi Miranda, que les langues de vipères des vestiaires appellent tout simplement « la gouine ».

Il faut la voir, Miranda. Une musculature d’athlète, des biceps saillants et puissants, des cuisses fortes mais épilées de près. La grande brune en remontre à tout le monde, y compris au prof. A tel point que c’est parfois lui qui lui demande des conseils.

Moi, je rêve depuis longtemps de boucler un triathlon, un vrai. Je veux être une « Iron Woman », comme on dit. Alors, pas le temps de mégoter ou de laisser trainer mon regard sur les autres ou mes oreilles sur le dernier cancan de la salle de gym.

Expérience lesbienne

J’arrive après le boulot, vers 18 heures, je repars à 21 heures, à la fermeture. A cette heure là, les pétasses sont parties depuis belle lurette, les fainéantes aussi. Du coup, je me retrouve souvent seule dans le vestiaire avec Miranda.

La « gouine » sous la douche

Pas le genre pudique, la Miranda ! Elle se dessape l’air de rien, et file sous la douche sans se soucier de passer nue devant moi. A l’ordinaire, je prends ma douche tranquillement chez moi, car je ne suis qu’à cinq minutes à pied.

Mais ce soir, je sais que mon chauffe-eau est en rade. Alors je me déshabille aussi, car il n’y a plus que Miranda, qui, manifestement en a vu d’autres. Elle est déjà sous l’eau, à se frictionner les muscles.

J’arrive au niveau des douches – collectives – et je reste interdite. La vache ! Je n’avais jamais remarqué que « la gouine » était aussi bien foutue. Elle a beau avoir des bras comme mes cuisses et des pectoraux à faire pâlir un athlète mâle confirmé, elle a tout de même une sacrée paire de lolos.

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Quand elle m’aperçoit, là, langue pendante à l’entrée des douches, la grande brune m’adresse un large sourire : viens, entre, t’inquiètes, je ne vais pas te manger ».

Je file sous une pomme située juste à côté de Miranda, la « gouine » comme on l’appelle… Je ne veux pas qu’elle me prenne pour une homophobe. Elle me tend son gel douche, je luis fais signe que j’ai le mien. Elle se retourne, je matte ses fesses. Elles sont belles, sculpturales, sans le moindre pète de graisse.

Je me surprends à me dire que j’aimerais être gaulée comme Miranda. Oups ! Elle s’est retournée, et je n’ai même pas fait attention, trop occupée à la reluquer. Cette fois, c’est sûr, elle s’est aperçue de quelque chose.  D’ailleurs, elle, la « gouine » me sourit…

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