Certains prétendent que les filles asiatiques sont plus libérées que les autres, qu’elles ont en elles un je-ne-sais-quoi de sensualité qui donne avec sexe avec elles un supplément d’âme. L’histoire que j’ai vécue avec Patchrapa, ma chérie thaïe, ne les contredira pas. Je ne sais pas si ça vaut avec toutes les femmes thaïlandaises, je n’ai pas assez de recul pour l’affirmer, mais en tout cas, ce que j’ai vécu avec elle était d’une intensité érotique sans limites.
Patchrapa est donc thaïe. Pour la plupart des occidentaux, rien que l’évocation de cette nationalité revient à énoncer tout un programme de réjouissances coquines. Pas pour moi. C’était il y a trois ans, j’étais un jeune étudiant en médecine, assez sérieux, très timide, et j’ai vite sympathisé avec elle, sans penser à mal.
Nous révisions ensemble, nous partagions nos TP et nous nous accordions nos rares moments de détentes ensemble, au café ou au ciné. Rien de plus. Au bout d’un an, je n’étais même jamais allé chez elle, ni elle chez moi. Jusqu’à ce soir de juin où, à la fin d’un examen que je pensais avoir raté, elle m’a invité à la suivre jusqu’à son appartement, pour me remonter le moral.
Je suis arrivé dans une chambre étudiante, comme il y en a tant à Paris. Petite, aménagée coquettement comme tous les intérieurs de filles, selon des standards européens. A l’exception de quelques décorations orientalisantes et de quelques souvenirs du pays, rien de particulier à signaler. Ou peut-être si : il y avait là quelques reproductions d’œuvres d’art qui ne lassaient pas d’étonner. Toutes avaient un caractère érotique.
Rencontre une asiatique bien coquine…
Ma chère Patchrapa me fait m’installer sur son canapé, en face de sa table basse et part préparer le dîner. Pendant qu’elle s’affaire en cuisine, son portable vibre plusieurs fois. Je ne lui connaissais pas une telle vie sociale ! Au bout d’un moment, intrigué, je regarde le dernier texto arrivé : « que fais-tu ce soir, ma petite perle d’amour ? ». C’est signé Nathalie. OK ! Patchrapa doit être lesbienne ! Je regarde la liste des expéditeurs : Omar, Serge, Chantal, Frédéric, Nathalie, il y a de tout pour faire un monde.
Je me dis que ça doit être des amis à elle, en tout cas pas des gens de la fac ou de l’hôpital. Je regarde finalement les textos : tous ont un caractère érotique, tous sont des invitations sexuelles. Je tombe des nues. Mais voici mon amie qui revient. Je fais comme si de rien n’était. Elle a fait de la cuisine thaïe, et mes papilles vont s’en souvenir. C’est incroyablement bon, et désespérément pimenté.
Patchrapa rigole de me voir rougir et transpirer à grosses gouttes. Il faut dire que l’été s’annonce chaud et que je ne suis pas habitué à la cuisine épicée. Elle aussi transpire, et prend ses aises en ouvrant un peu son chemisier. Arrive le dessert. Une salade de fruits exotiques magnifiquement fraîche et douce.
Une thaïe très érotique…
Mon amie thaïe veut me dérider et me réconforter après ce dernier examen compliqué. Elle me propose un jeu. « Je connais un jeu de dés très sympa et très instructif », me dit-elle avec sa petite pointe d’accent. Je pense d’abord à un jeu typiquement thaï. Puis, je me souviens de l’un des textos reçus par la belle : « on se fait une partie de dés, ce soir ? ».
Qu’est-ce donc ? Je n’ai pas le temps de dire oui ou non que Patchrapa revient avec deux dés dans un petit pochon. Un blanc et un rose. « A toi de commencer » me dit-elle en me tendant les deux objets. Sans réfléchir, je lance. Alea jacta est. Les deux cubes s’arrêtent. Sur leur face, on peut lire : « séduis-moi » et « sur le lit ».
Patchrapa me demande de m’allonger sur le lit. Elle a déboutonné son chemisier d’un cran supplémentaire. Elle se penche vers moi, me frôle, badine avec moi. Je suis en feu. Et quand je suis à point, elle se redresse finalement : « alors, séduit ? ». Qui ne le serait pas ? A son tour : « lèche-moi » et « sur la chaise ». Ma jolie thaïlandaise s’assied et attend que je m’exécute. J’ose lui faire quelques doux baisers dans le cou.
Mais elle n’est pas satisfaite : « je veux sentir ta langue, c’est ça, lécher, non ? ». Je dois obéir. Je passe ma langue sur la peau satinée de son cou, sur ses épaules, à la naissance de son décolleté. Elle est satisfaite. Et me donne à nouveau les dés : « masse-moi » et « contre la porte » indiquent les dés.
« Très bien » sourit Patchrapa, « retire ta chemise et, tant qu’à faire ton pantalon… je vais t’offrir un massage que tu n’oublieras pas de sitôt ». Ce fut le dernier tour de dés… avant une nuit de sexe intense.