Baise particulière un soir de féria…

C’était un peu comme dans la chanson. Il était mince, il était beau… Encore aujourd’hui, dix ans après, le souvenir de notre étreinte, de cette baise particulière me réveille parfois la nuit. C’était en plein été, à Béziers, la feria battait son plein. J’étais en instance de divorce et ma meilleure amie m’avait proposé de descendre dans le sud pour me changer les idées.

Sangria après sangria, bodega après bodega, nous déambulions toutes les deux dans les rues biterroises, draguées ici ou là par des hommes de nos âges, la quarantaine, ou même la cinquantaine.

Et puis, je l’ai remarqué : très grand, très fin, de longs cheveux bruns, partout où nous allions, il n’était pas bien loin. Je n’ai jamais eu l’âme d’une couguar, mais là, c’était moi, la proie. Ou peut-être mon amie.

Car, pas de doute, le jeune homme nous suivait. A y regarder de plus près, c’était même sans doute moi, sa cible. Il me dévorait littéralement des yeux. Peu habituée à ce genre de comportements de la part d’un si jeune homme – il devait avoir 20 ans – je finissais même par être gênée par son attitude, et je cachais mon décolleté.

Séduite et… branlée ! C’est de la baise ?

Vers 3 heures du matin, il m’a abordée. Sans me demander mon avis, il s’est mis à danser avec moi, m’entraînant sur la piste de la bodega comme si nous nous connaissions depuis toujours. Quand il a pris ma main, j’ai remarqué immédiatement la douceur de sa peau.

Nous avons dansé tant et si bien que j’ai fini par perdre mon amie de vue. Le jeune homme m’a entraînée dans une ruelle, sous un porche. Là, il m’a embrassée fougueusement. En moins de temps qu’il n’a fallu pour le dire, je me suis retrouvée avec un sein dehors. Ou plus exactement, dans sa bouche.

Il a glissé sa main sous ma jupe. Il a du sentir la moiteur de mes cuisses, faite de transpiration et d’excitation. Contournant le tissu de ma culotte, il s’est littéralement emparé de mon clitoris et s’est mis à le branler.

Je n’avais rien demandé, rien sollicité. Je me laissais tout simplement faire, une baise manuelle terriblement excitante, et j’aimais ça. Quand l’orgasme s’est emparé de mon bassin, il a de nouveau posé ses lèvres sur les miennes. J’ai joui en mêlant ma langue à la sienne et seul notre baiser m’a empêché d’ameuter la foule qui dansait et chantait à seulement quelques mètres de nous.

Puis, j’ai repris mes esprits. Enfin, pas vraiment. Sans y réfléchir, je me suis baissée. J’ai ouvert le zip du jeune homme, pour en faire jaillir un membre fin et long, très doux, que j’ai pris en bouche.

Je l’ai sucé, passant ma langue sur son frein, sur sa hampe, jusqu’à ce qu’il se répande au fond de ma gorge. Ses jambes flageolaient, j’ai du le retenir pour qu’il ne tombe pas. Nous avons échangé un dernier baiser et je me suis enfuie dans les rues de Béziers à la recherche de mon amie.

C’est la première fois que je raconte cette aventure et, rien qu’à y repenser, je sens un fourmillement entre mes cuisses. La baise à Béziers, un soir de féria, on dirait une blague…






Laisser un commentaire