La toubib lesbienne aux petits nichons

Par Claire, 32 ans.

A chacun – et chacune – son fétichisme. Moi je fantasme sur les docteurs. Tous les docteurs. Le seul cabinet médical où mon imagination ne me joue jamais des tours, c’est chez le gynéco. Là, la situation est trop glauque pour émoustiller ma libido. Mais sinon, n’importe quel toubib qui me drague a ses chances.

Ce que j’ignorais, c’est que je mouillais aussi pour les doctoresses. Je suis pourtant libertine depuis une dizaine d’années et, en dehors de quelques papouilles entre nanas, je n’ai jamais rien fait avec une autre femme. Jusqu’à ce jour étrange où j’avais rendez-vous avec mon médecin généraliste. Rien de grave, juste une visite de routine et quelques petits bobos.

J’y vais donc, le cœur plein d’entrain et la foufoune en délire. Attention, je n’ai jamais rien fait avec lui, ni avec aucun médecin dans l’exercice de ses fonctions, mais rien que l’idée, le fantasme, suffisent à me mettre en joie. Sauf que là, patatra ! La secrétaire médicale m’annonce que le docteur est en congés et qu’il sera remplacé par son ancienne interne,  » une jeune femme très bien  » m’assure-t-elle.

Contre mauvaise fortune bon cœur, je m’installe dans la salle d’attente, pleine à craquer. J’essaie de tromper l’ennui avec une pile de magazine, mais rien n’y fait. D’autant que je suis très déçue de ne pas voir mon médecin préféré.

Au bout de plus d’une heure, c’est à mon tour. La secrétaire me conduit jusqu’au cabinet où m’attend une grande meuf brune, très élancée, plutôt timide, mais assez belle tout de même. Elle n’a pas trente ans. Elle m’invite à m’asseoir.

Après quelques minutes d’entretien, elle me dit :  » déshabillez-vous, s’il vous plaît « . Habituellement, cette simple phrase me fait mouiller. Là, attendez voir… Oui, ça fonctionne toujours ! Je me mets en petite tenue et elle m’ausculte. Elle a les mains très douces, elle est très délicate. Mais c’est qu’elle m’exciterait, la coquine ! Surtout quand elle se penche vers moi : sa blouse baille et me laisse voir ses petits nichons, car elle n’a pas de soutien-gorge.

Je suis en feu. Je suis encore plus excitée qu’avec lui. Moi qui n’aime pas vraiment les femmes, ça me fait bizarre. Et pourtant, j’ai envie d’elle. Je décide de jouer mon va-tout. Je me plains de douleurs aux seins, ce qui est vrai. Elle prend un air sérieux, presque grave.

 » Vous pourriez retirer votre soutien-gorge, si ça ne vous dérange pas ? « . Tu parles, que ça ne me dérange pas ! C’est parti, elle me palpe les nichons, à la recherche d’une quelconque anomalie. Au bout de cinq minutes, qui m’ont fait pointer les tétons, elle semble rassurée.  » Non, je ne constate rien d’anormal. Je peux vous prescrire une mammographie, mais je n’en vois pas l’utilité, sincèrement… « .

Elle me demande si j’ai ses douleurs depuis longtemps. Depuis toujours, en fait, par périodes.  » Ça arrive souvent chez les femmes qui ont une belle poitrine comme la vôtre ! « . Je la remercie du compliment. Elle ajoute, en baissant la tête vers sa blouse :  » moi, je n’ai pas ce genre de problèmes, malheureusement… « . Elle rigole.

La bonne blague ! Si elle savait à quel point, à cet instant précis, j’ai envie de lui téter, ses petits bonbons. Et elle, il me semble qu’elle reluque mes tétons tout pointus. Puis elle me fait signe de me rhabiller. Elle me prescrit deux-trois broutilles homéopathiques, une pommade pour mes seins et on se quitte bonnes amies, si je puis dire.

Toute la semaine suivante, je n’ai cessé de penser à cette visite médicale, aux petits seins de la doctoresse, à sa blagounette sexy en diable. J’en ai même parlé à une amie libertine, qui m’a posé tout un tas de questions sur la fameuse toubib. Comment elle était physiquement, son âge, la couleur de ses yeux… Au bout de l’interrogatoire, elle s’exclame :  » ah ! Mais oui ! C’est Anna ! « . Je regarde ma copine avec des yeux de merlan frit.

Elle m’explique qu’elle la connaît bien, que c’est une gouine, une de ces filles un peu déjantées qui traînent les clubs échangistes à la recherche de couple dont le mari est candauliste et qui veut voir sa chérie baiser avec une autre femme.

Je n’en crois pas mes oreilles. Alors, ces allusions, sa blague, sa douceur à caresser mes seins ? D’urgence, il faut que je reprenne rendez-vous, non pas avec mon médecin habituel, mais avec elle ! Je vais appeler le cabinet, expliquer que mes énormes nibards me font horriblement souffrir, que je veux voir une femme-docteur, que c’est intime et tout ça.

Et là, c’est certain, on va s’envoyer en l’air entre femmes sur la table d’auscultation !







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